En ce moment, je suis, mais carrément hors de ma zone de confort. J’ai l’habitude de vivre seule, d’avoir un contrôle total sur mon espace, d’être super bien équipée pour travailler et créer.
Hé bien là, je n’ai plus rien de tout ça.
D’ailleurs, les premiers jours à Bruxelles, c’est ce qui m’avait fait paniqué tu vois. J’avais l’impression que si je restais trop longtemps loin de Montréal que toute ma vie s’écroulerait.
Tu sais ce que j’adore?
C’est de voir que peu importe l’étape où tu te trouves par rapport à ton projet, nous vivons toutes les mêmes frustrations, les mêmes peurs et surtout, les mêmes défis comme le perfectionnisme.
En fait, pour être vraiment honnête, je ne me considère pas comme étant une perfectionniste. Genre, je déteste les détails, je préfère la vue d’ensemble et souvent, je me dis que si c’est assez bien alors c’est bon.
Mais tu vois, quand on pense au perfectionnisme, ce n’est pas réellement au besoin que « tous les détails soient parfaits » auxquels nous pensons.
Ah non. En fait, il s’agit carrément d’autre chose.
Là, tu te demandes de quoi je veux parler?
Pas de souci, je t’explique ça dans l’inspiration d’aujourd’hui.
Sais-tu ce que je reçois souvent comme question : Henriette, est-ce que tu vis de ton projet? Ou bien encore celle-ci : As-tu encore un job alimentaire à côté?
La réponse est non. ReBelles Créatives est une entreprise et c’est mon taf à temps plein.
Hé oui, tous mes revenus ne viennent que de mon entreprise. Hé d’ailleurs, je voulais aussi t’annoncer que depuis deux semaines, Rebelles Créatives loue un bureau au centre-ville de Montréal! Un espace moderne et design en coworking avec d’autres entrepreneurs.
C’était un chemin passionnant que d’arriver à rentabiliser ce rêve qui me faisait vibrer. Mais du coup, la question est : que se passe-t-il une fois le rêve réalisé?
C’est marrant, mais il y a des choses que l’on apprend que sur le tas. Genre, je discutais avec mon neveu Bika qui lui aussi est entrepreneur; et je lui racontais comment s’était déroulé le lancement de ma dernière formation.
Du coup, nous nous sommes mis à parler de tous les ajustements techniques que j’aurais besoin d’apporter à ma plateforme si je veux qu’elle se développe et reçoive plus de trafic.
Bah oui, j’ai découvert que pour des événements en live, il y a une limite au nombre de personne que je peux accueillir en même temps sur mon site or, dans mon programme Club Altitude, tous les mois, j’organise un coaching de groupe directement sur la plateforme.
Et tous les mois, j’ai de plus en plus de membres qui rejoignent ce programme. Hé oui, tu vois le souci…
Tu vois, il y a 15 ans, j’ai décidé de quitter la Belgique. J’en avais marre, j’avais besoin d’espace, j’avais besoin de m’éloigner des drames familiaux que je trouvais lourds et surtout, j’avais envie de m’amuser dans ma vie et non de me prendre la tête.
Alors, je l’ai fait. J’ai démissionné de mon travail, annulé le bail de mon appart, vendu ma voiture et toutes mes affaires et j’ai même rompu avec mon mec. J’ai pris mon avion pour le Canada et enfin, j’étais libre.
Le truc, c’est que pendant longtemps quand je regardais cette histoire, je me disais que j’avais agi en lâche.
J’avais abandonné tout le monde, mes responsabilités, ma famille, mon mec… En clair, au lieu d’affronter la vie, je m’étais enfouie. Quelle horrible façon de lire sa propre histoire, n’est-ce pas?
Pour avancer vers un nouveau projet, l’élément le plus important est le courage. Bah oui, il faut du courage pour avancer vers l’inconnu.
Et ce même quand c’est un projet excitant, il y a toujours les peurs qui nous bloquent. Aujourd’hui, je réponds à la question d’une ReBelle Créative qui me demandait :
« comment trouver le courage de se lancer dans un nouveau projet? Où dépasser la peur de se lancer dans un nouveau projet qui nous tient à coeur. Surtout quand il s’agit d’un rêve d’enfant, et que l’on trouve enfin une porte pour s’acheminer vers sa réalisation. »
