Faut que je te confie un truc. Ça fait maintenant deux mois que je me suis inscrite à un site de rencontre. Ouais à fond.
En fait, je me suis rendu compte que non seulement, je travaillais de la maison, mais en plus, principalement avec des femmes et pour couronner le tout, mon entreprise est sur le net.
Ce qui me donne genre zéro chance de rencontrer un mec. Je veux dire, même si je suis bien seule, je n’ai pas dans l’objectif d’être seule pour le reste de ma vie, tu vois. Il faut quand même laisser une porte ouverte quelque part. Dire à l’univers : hé je ne suis pas fermée.
Alors j’ai pensé : puisque je fais déjà tout sur le NET, pourquoi ne pas rencontrer Mr Right dessus. Tu vois ce que je veux dire?
Le souci avec ces sites? Tu dois t’afficher, mettre des photos de toi et parler de toi et de ce que tu veux.
Tu vas me dire : « Be quoi, c’est déjà ce que tu fais sur ton site non? » C’est pas la même chose, là, on parle de relation amoureuse.
Du coup, vas-y les questions dans ma tête : Oui, mais, est-ce que je sais vraiment ce que je veux? Et si je me trompais? Et si je n’étais pas assez bien pour le type de personne que je veux? D’ailleurs, pour commencer, j’écris quoi? Ai-je une personnalité qui intéresserait quelqu’un?
Là, je me suis dit que ça allait me prendre un temps fou de créer ce profil. Résultat, j’ai fait juste le minimum et je me suis dit : « tiens, je vais laisser le hasard faire le reste »
Hé ben, dès la première semaine, un mec sympa me contacte, on se met à chatter, nos échanges avancent bien et puis boum! Juste comme ça, plus rien. Il a cessé de répondre à mes messages.
Ouais, c’est le rejet total. Et avec ça, le sentiment que je n’étais pas assez bien. En clair, j’avais échoué. Du coup, je me suis retiré du site pendant un bon 2 semaines. Genre je suis parti me cacher sous une table.
Mais tu vois, mon objectif est de créer la vie que je veux vraiment. Cela inclut un partenaire avec lequel partager cette vie. Résultat, plus tôt que de m’achever, ce coup m’a rendue plus forte et plus décidée que jamais. Alors, je suis revenu sur le site.
Et cette fois, j’ai pris le temps de me créer un profil tip top et j’y ai bien décrit ce que je voulais. La suite?Hé ben, c’est le sujet inspiration d’aujourd’hui.
Tu sais parfois, tu voudrais faire un truc, te lancer dans une nouvelle aventure qui t’attire, mais tu as peur d’échouer. Peur que ça ne marche pas. Du coup, tu restes là et tu ne fais rien. Ou pire encore, tu le fais tellement mal juste pour te prouver que t’avais raison : ça n’allait pas marcher de toute façon.
Alors, si tu te reconnais dans cette situation, clique sur la capsule en dessous, j’ai 3 solutions à te filer pour dépasser ta PEUR DE L’ECHEC.
Maintenant à toi, pense à une expérience que tu considères comme un échec et dans les commentaires, dis-moi :
1. Que t’as appris cet échec?
2. Qui es-tu devenue après cette expérience?
Laisse un commentaire.
Avec amour,
Henriette
je ne partage pas un échec, car je suis une adepte du « advienne que pourra », mais quand tu as parler des demandes de partenariats avec d’autre blog, ça m’a fait penser à ma sensation de joie d’hier et avant hier: j’avais pris sur moi d’envoyer un message au journal de ma ville il y a quelques mois, pour leur parler de mon blog, et ils m’on demander mes coordonnés hier pour un éventuel partenariat (joie!!!) et j’avais proposé à une blogueuse que j’idolâtre d’écrire un billet pour mon blog: et hop, publié aujourd’hui^^ (re-joie^^).
Bref, il faut oser!!!
Waow Sandrine, c’est super! T’as raison, le truc c’est d’oser 🙂
Bonjour Henriette, merci pour cette capsule. J’ai appris à ne plus avoir peur de l’échec non plus et maintenant au contraire je tiens un cahier d’accomplissements, tous ces petits pas que je fais, qui me rendent fière de moi et m’aident à me dépasser jour après jour. Je ne marque que rarement le résultat pour justement instaurer en moi que ce n’est pas celui-ci qui compte (car il ne dépend pas entièrement de moi) mais le fait de faire le pas (qui lui relève entièrement de ma responsabilité et de mon pouvoir personnel). Et depuis je peux dire que ma vie a pris une toute autre tournure et que des rêves que je pensais impossibles ou « trop » pour moi se sont réalisés, et même parfois au-delà de ce que je pouvais imaginer ! (j’ai par exemple pu réaliser mon rêve de devenir chanteuse professionnelle et dernièrement j’ai eu l’occasion de chanter avec les musiciens d’une chanteuse très connue en france et ailleurs, alors qu’il n y a encore que quelques mois je tremblais à l’idée de chanter dans le resto de mon village ;))
Waow bravo Kristelle, magnifique histoire! merci de la partager, c’est super inspirant 🙂
Hello, merci beaucoup Henriette pour cette capsule,
j’ai justement ce gros problème de blocage pour passer véritablement à l’action dans mes projets professionnels.
Je suis d’autant plus alignée avec ce que tu expliques dans la capsule parce que dernièrement, je me faisais la même réflexion au sujet d’une expérience personnelle que je venais de vivre. En effet, j’ai décidé il y a peu, de m’ouvrir un peu au monde après près de 8 ans de solitude. Très récemment (mi avril), J’ai donc rencontré un jeune homme qui me plaisait,et j’ai voulu prendre mon temps pour apprendre a mieux le connaitre, et savoir si nous pouvions marcher sur le même chemin (compatibilité spirituelle, émotionnelle, etc..), et ce fut un échec cuisant au bout de seulement 5 rencontres/discussions, rien qu’au niveau basique de la communication.
J’en ai été assez affectée mais, à partir du moment où je me suis dit que ce n’était qu’une expérience, et que je devais savoir qu’après aussi longtemps sans m’exercer, je devais peut être manquer de pratique (hihiiiiiiiii!), j’ai cessé de ressentir de la peine.
La cerise sur le gâteau c’est comment je me sens aujourd’hui, je suis reconnaissante pour cette expérience, reconnaissante envers cette personne, pour la difficulté de notre dernier échange houleux… Car cela m’a fixée sur mes besoins profonds. J’ai compris que j’étais prête à accueillir quelqu’un dans ma vie (ce qui n’était pas le cas avant, et je ne l’aurais pas su si je n’avais pas franchi le cap) et que je devais toujours déclarer qui je suis vraiment, sans crainte de rejet. Bref, je dis merci a cette personne et je suis en paix avec cette expérience, et c’est là l’essentiel à mon avis!
Restes plus qu’à faire de même sur le plan professionnel!
Merci a vous toutes!
Oh oui, tu as raison Liliane, être en paix avec l’expérience est vraiment l’essentiel. Merci pour ton partage 🙂
Salut Henriette !
Je n’ai pas un échec à te raconter dans ce commentaire mais deux même si les résultats ne me semblent pas vraiment positifs. Enfin, à toi de voir ^^
Le premier échec et un gros, remonte à cette année.
Depuis Septembre 2014, comme je ne trouvais pas de travail dans ma branche, là où j’habitais chez mes parents, j’ai décidé de reprendre les études. Mais, pour avoir plus de chances de m’épanouir, il fallait que ce soit loin du domaine familial (mes parents ont la bonne manie de donner leur avis sur tout et cela entraîne des conflits puisque je pense que je suis un peu « rebelle » :p). Je me suis donc rendue chez mon copain, en Suisse, pour faire ces études. Nouveau départ, nouvelle vie (à l’exception qu’on n’a toujours pas de chez nous). Je m’étais imaginé toute une montagne positive sur cette nouvelle situation. Nouveaux amis, nouvel environnement, le plaisir de reprendre les études, l’envie de me dépasser et de les réussir (c’est important pour moi car dans toutes mes études, j’ai toujours fais le strict minimum en matière de régularité pour assurer la note juste au dessus de la moyenne).
Et puis, les désillusions sont apparues, + des problèmes de santé, + des problèmes relationnels vis à vis de ma classe. J’ai passé les premiers examens de semestre très difficilement, je me suis plantée dans 3 matières sur 14 dont une avec un énorme coefficient, un module qui n’était pas combiné avec un autre. Je te laisse imaginer la baffe que j’ai reçu. J’avais du mal à gérer tous ces soucis et je pense que ça a un peu contribué à ce demi échec. Pendant les vacances semestrielles je me suis ressaisie, j’ai réfléchi sur mes erreurs pour ne plus reproduire la même chose et je partais positivement pour un deuxième bon semestre, maintenant que je savais ce qui me posait problème.
Mais malheureusement, je n’ai pas réussi à redresser cette pente. Pourtant je ne faisais que bosser, je n’avais aucun loisir à côté, ou je feignassais quand je pouvais pour récupérer des journées assez intensives. Je n’arrivais toujours pas à trouver un rythme correct car entre les devoirs, les exams en milieu de semestre et l’apprentissage régulier de toutes les matières, je ne m’en sortais pas.
J’ai réalisé que je n’avais le temps pour rien, aucun loisir, que ça me rongeait et que même les résultats ne payaient pas. J’ai pourtant bossé à fond pour les examens de fin de semestre, je faisais des journées de 9h de révisions avec des pauses de 15 min entre chaque session. Et puis sur la fin j’ai craqué, je trouvais que je n’avais pas assez de temps et que c’était trop tard. J’étais vraiment déprimée en allant aux examens car j’ai eu l’impression de faire les choses à moitié. (en plus enjeux financiers à la clé)
Pour moi, cette année sonne comme un échec. Je n’ai pas encore eu les résultats mais je sais là où j’ai planté sans le moindre doute ni hésitation. Ce n’était pas ce que j’attendais et je pense que j’ai visé tellement haut (surtout au premier semestre, au deuxième j’avais revu mes exigences à la baisse) que la chute n’en a été que plus dure à ingurgiter.
Ce que m’a appris cet échec ? Que je n’ai pas encore trouvé le bon rythme d’organisation et que étudier sans se permettre aucun loisir ou distraction à côté n’est pas bon du tout pour le moral car cela laisse un sentiment de vide et de manque dans son quotidien. Que tant qu’on a des moments de liberté (ici les vacances), il faut savoir profiter et apprécier ces moments pour se remettre en question, faire de nouvelles choses et surtout apprécier l’absence de contrainte pour faire ce qu’on a envie.
Ce que je suis devenue après cette expérience ? Pas positif du tout mais je suis devenue extrêmement feignante, j’ai passé mes deux premières semaines à me laisser flotter pour récupérer et éviter de penser à la fin des exams et au futur proche après les vacances. Je pense que j’avais tellement donné que je n’ai eu qu’une envie là, c’était de lâcher prise et me laisser aller dans l’insouciance et l’inactivité.
Pour le deuxième échec, c’est ta vidéo qui me l’a rappelé.
A un moment je tenais un blog féminin (où je partageais un peu tout). J’ai eu envie d’organiser un évènement mais pour que ce soit bien fait, j’avais besoin de l’aide d’autres bloggueuses pour m’assister car c’est un projet qui ne pouvait pas être fait seul. J’ai donc monté un dossier word béton, avec toute l’explication du projet dans ses moindres détails, je m’étais beaucoup appliquée dessus. J’ai ensuite envoyé ce mail à des bloggueuses que j’estimais beaucoup et d’autres que j’avais découvert au fil de mes surfs et dont la façon d’être, leurs blogs, me plaisaient.
Sur la vingtaine de propositions envoyées, je n’ai reçu que deux réponses négatives, les autres n’avaient pas pris la peine de répondre.
J’ai vécu ça comme un échec, je ne comprenais pas comment on pouvait ne pas prendre la peine de répondre.
Ce que j’ai appris ? Que la patience est une qualité et que j’aurais du apprendre à mieux connaître ces filles plutôt en laissant des commentaires sur leurs articles qui m’intéressaient pour nouer une relation amicale sur le long terme mais aussi mieux les connaître (mais je pense que ça n’aurait rien changé au refus). Que j’aurais peut être du continuer mon chemin, en gardant mon projet près de moi, attendre d’évoluer un peu, avant de le proposer une nouvelle fois, plus perfectionné, peut être mieux fait.
Qui je suis devenue ? Encore un truc pas positif, suite à cet échec, je me suis totalement refermée sur moi-même, j’ai arrêté d’avoir l’envie d’alimenter mon blog, j’avais l’impression de passer pour une profiteuse, les idées que j’avais ne venaient plus, je manquais d’inspiration et je suis passée à autre chose pour oublier.
Avec le recul, je pense que j’aurais du réagir différemment mais j’ai beaucoup de travail à faire sur moi même pour accepter les échecs, les expériences et arriver à se relever pour trouver le positif et apprendre de ses erreurs. Mais je pense aussi, qu’apprendre est vraiment quelque chose d’important, car si c’est pour persévérer dans une voie/ou un projet, sans procéder à aucun changement, on ne progresse pas vraiment. Enfin c’est ma façon de voir les choses.
Voilà pour le pavé du soir 🙂
Il va falloir que je prenne moi aussi mes deux semaines de recul avant de repartir d’attaque, plus prête pour surmonter une peur.