J’arrive bientôt à la fin d’une période qui a été un vrai défi pour moi.
Ça m’a demandé d’être hyper disciplinée, de rester en alerte par rapport aux émotions et sensations qui se passaient en moi, de tout compter et calculer.
Ma volonté et ma détermination ont été testées à fond et je t’avoue qu’à une semaine de la fin, je me sens fatiguée.
Il y a deux vendredis, j’étais devant le comptoir de crème glacée Laura Secord et j’hésitais entre un cornet sucré et le cornet gaufré.
Le truc, c’est que j’adore le cornet gaufré, c’est mon préféré, mais je le trouve un peu gros.
Du coup, puisque je m’offre déjà une gourmandise avec la crème glacée, ben je me dis que je vais couper quelque part, tu vois le truc.
Alors pendant que j’hésite dans ma tête, arrive la serveuse derrière le comptoir, elle me demande mon choix et je lui réponds : « Une boule vanille sans sucre ajouté avec un cornet sucré »
Tout de suite, la serveuse attrape un cornet sucré et au moment où elle s’apprête à y mettre la boule de vanille, j’émets un son de panique qui la fait sursauter.
Là, elle me demande avec les grands yeux : « Qu’est-ce qu’il y a? »
Faut que je t’avoue un truc, j’étais hyper gênée de te parler de mon nouveau taf. D’ailleurs, je te l’ai rapidement mentionné dans ma dernière capsule.
Mais du coup, aujourd’hui, je vraiment envie de t’en parler parce que je m’éclate vraiment trop dans ce nouveau job.
La réalité, ce n’est pas l’entreprise ou le poste que j’occupe qui déchire (ah non, sûrement pas). En fait, c’est plutôt un truc dans ma perception qui a tout changé.
J’ai reçu un mail venant d’une ReBelle Créative qui venait tout juste de se joindre à la communauté.
Et dedans, elle me disait combien elle était heureuse de découvrir notre communauté.
Grâce à nous, elle n’a plus la sensation d’être une extraterrestre, elle se sent moins anxieuse ou seule au monde et est pleine d’énergie pour pousser à fond dans ses projets.
Sais-tu quel était mon plus grand défi quand j’ai décidé de réaliser mon rêve et lancé ma première boite en décoration d’intérieur? C’était l’aspect « vendre » ma passion.
Genre on dirait que le fait de vendre ce que je faisais m’enlevait de la valeur. En clair, j’avais la sensation de perdre mon intégrité et surtout il y avait « le » malaise.
