Aujourd’hui, je réponds à une question que j’ai reçu suite au sondage de la semaine dernière sur les peurs et la procrastination.
La question disait : « Pourquoi alors qu’on est hyper motivée pour quelque chose, on se disperse et on se déroute vers autre chose? »
Super intéressante comme question hein?
Dis-moi, as-tu un compte Facebook, twitter, pinterest, YouTube, instagram, google plus ou encore linkedin? Tu vois un peu comment internet change nos vies aujourd’hui.
Je veux dire que tu sois fan des réseaux sociaux ou non, toute notre réalité et de plus en plus transférée dans le virtuel.
Genre, si je devais te contacter là tout de suite, il ne me viendrait jamais à l’idée de te demander ton adresse à la maison pour t’envoyer une lettre.
Ce que je ferai, c’est te demander ton mail (virtuel), ton numéro de téléphone à la maison (virtuel) ou ton cellulaire (virtuel).
J’arrive bientôt à la fin d’une période qui a été un vrai défi pour moi.
Ça m’a demandé d’être hyper disciplinée, de rester en alerte par rapport aux émotions et sensations qui se passaient en moi, de tout compter et calculer.
Ma volonté et ma détermination ont été testées à fond et je t’avoue qu’à une semaine de la fin, je me sens fatiguée.
Il y a deux vendredis, j’étais devant le comptoir de crème glacée Laura Secord et j’hésitais entre un cornet sucré et le cornet gaufré.
Le truc, c’est que j’adore le cornet gaufré, c’est mon préféré, mais je le trouve un peu gros.
Du coup, puisque je m’offre déjà une gourmandise avec la crème glacée, ben je me dis que je vais couper quelque part, tu vois le truc.
Alors pendant que j’hésite dans ma tête, arrive la serveuse derrière le comptoir, elle me demande mon choix et je lui réponds : « Une boule vanille sans sucre ajouté avec un cornet sucré »
Tout de suite, la serveuse attrape un cornet sucré et au moment où elle s’apprête à y mettre la boule de vanille, j’émets un son de panique qui la fait sursauter.
Là, elle me demande avec les grands yeux : « Qu’est-ce qu’il y a? »
Faut que je t’avoue un truc, j’étais hyper gênée de te parler de mon nouveau taf. D’ailleurs, je te l’ai rapidement mentionné dans ma dernière capsule.
Mais du coup, aujourd’hui, je vraiment envie de t’en parler parce que je m’éclate vraiment trop dans ce nouveau job.
La réalité, ce n’est pas l’entreprise ou le poste que j’occupe qui déchire (ah non, sûrement pas). En fait, c’est plutôt un truc dans ma perception qui a tout changé.
